Les avertisseurs communautaires de radars, les applications sur les mobiles, les réseaux sociaux qui signalent la position des policiers et gendarmes

Les radars sont de moins en moins efficaces, ce n’est pas qu’ils soient moins performants mais c’est parce que les technologies pour échapper à leur contrôle est de plus en plus répandue.

mise à jour d’août 2017: Avertisseurs de radars : vers la fin d’une mascarade ?

lien vers un article de septembre 2017:  Belgique. Les utilisateurs d’avertisseurs de radars roulent plus vite que les autres

A l’origine les contrôles de vitesse n’étaient signalés que pas des appels de phares des véhicules arrivant en sens inverse. Avec les avertisseurs communautaires de radars, un appui sur un bouton à l’endroit même du contrôle géolocalise celui-ci et ce sont tous les conducteurs équipés qui reçoivent l’information en temps réel. Le système est tellement efficace que les contrôles mobiles sont signalés au bout de 2mn. Les conducteurs équipés sachant exactement où sont les contrôle peuvent foncer partout ailleurs. Les petits malins qui croient faire de la Résistance n’imaginent pas qu‘ils se rendent complices des malfrats qui, sachant où se trouvent les pandores, vont aller ailleurs cambrioler les maisons ou voler les véhicules en toute quiétude.

En 2010, alors que le gouvernement s’apprêtait à interdire les avertisseurs de radars, ceux-ci, réuni au sein de l’AFFTAC, ont dénaturé la mesure d’interdiction par une opération cosmétique: leurs appareils s’appelleront “aide à la conduite” et ne vont plus signaler les radars mais les zones de danger. Ils ne pourront plus indiquer au mètre près les radars mais des zones juste un peu plus grandes qu’ils intitulent danger puisque le radar est supposé être installé dans une zone d’accident. C’est de l’enfumage:

  1. les points noirs comme on appelait les zones dangereuses ont disparu, les statistiques montrent que les accidents interviennent dans les lignes droites tout au long d’axes routiers. Il n’y a pas lieu d’avertir de zone de danger.
  2. il est évident que la zone de radar a subi un simple changement de sémantique au sein des avertisseurs, avec le concept pernicieux que le danger c’est le radar et non pas l’excès de vitesse.
  3. les radars embarqués dans les véhicules banalisés (dits radars de troisième génération) sont signalés comme des zones de danger en mouvement, une ineptie loufoque qui démontre à quel point les membres de l’AFFTAC se moquent des pouvoirs publics. 

Depuis 2010, les applications sur smartphone, les réseaux sociaux avec des groupes sur Facebook ont rejoint la cohorte des petits malins.  Les malfrats sont de mieux en mieux informés. La grande majorité des professionnels de la route sont équipés pour protéger leur permis, les seuls qui se font prendre pas les radars sont les étourdis, le plus souvent des personnes qui ne sont pas transgressives par nature mais qui n’ont pas fait attention à la limitation de vitesse.

Ce qui nous choque également est que le signalement de la présence des contrôleurs de bus et de métro est sévèrement puni (Deux mois de prison ferme et une amende de 3.750 euros. Voilà ce que risque désormais celles et ceux qui signaleront la présence dans les couloirs de métro de contrôleurs de la RATP sur les réseaux sociaux). Signaler les policiers et gendarmes qui sont assermentés et agents de la sécurité publique n’est pas puni!

Nous demandons à punir le comportement qui consiste à signaler la présence des contrôles quelque soit le procédé utilisé (appel de phare, avertisseurs communautaires, réseaux sociaux, etc) ainsi on évite de se perdre dans des considérations techniques qui permettent chaque fois des dérobades. 

 

 

 

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