Le matin suivant les faits de la nuit du 7 au 8 février, un premier individu avait été interpellé, avant, ce mardi, ses cinq comparses, se revendiquant tous Gilets jaunes.
Vincent Danet |
Dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 février, les radars discriminants implantés dans le secteur sur l’A21, deux au niveau de la rocade minière à Lens, le dernier à Courcelles-lès-Lens, partaient en fumée, pour un préjudice de 300 000 €. Au matin du vendredi, un homme de 30 ans avait été interpellépar la CRS de l’autoroute, puis mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. L’individu n’ayant semble-t-il pas agi seul, une information judiciaire était ouverte par le parquet de Béthune.
Cinq opérations de police menées simultanément
Confiée à la sûreté départementale locale, l’enquête mobilise le Groupe de surveillance et d’intervention sur les bandes (GSIB). À la suite de surveillances et d’écoutes téléphoniques, les cinq autres membres de l’équipe, se revendiquant Gilets jaunes, sont interpellés ce mardi 26 mars. À 6 heures, cinq opérations de police sont menées à Fouquières-lès-Lens, Liévin, Lens, Fretin (Nord) et Creil (Oise). Après 48 heures de garde à vue, tous sont poursuivis pour dégradation de biens publics par incendie.
Le « chef » de la bande incarcéré
Quatre d’entre eux sont placés sous contrôle judiciaire et laissés libres. Interpellé à Creil, mais du Pas-de-Calais, le cinquième, 38 ans, connu des services de police pour des actes de violence, a pour sa part été incarcéré, ayant une peine de prison à exécuter. Outre pour dégradation, l’homme, présenté comme le « chef » de la petite bande, est poursuivi pour menace et violence à l’encontre de ses comparses, âgés d’une quarantaine d’années. L’information judiciaire reste ouverte, l’enquête se poursuit.