De la prison pour l’auteur d’un accident, conducteur sans permis, sur la voie rapide à Wasquehal

Mercredi peu avant 21 heures, deux personnes avaient été blessées dans un violent accident sur la voie rapide urbaine, à hauteur de Wasquehal. L’automobiliste responsable, un jeune homme de 19 ans qui n’a pas le permis, a été condamné à huit mois de prison, dont quatre avec sursis.

Nord Eclair 09/07/2017

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FD Roubaix (2)

Mercredi vers 20 h 50, sur la voie rapide urbaine, une Skoda rouge qui roule à vive allure heurte violemment l’arrière d’une Golf, qui est projetée contre le muret central. La Skoda traverse trois voies de circulation et finit sa course sur le toit. Il y aura deux blessés, dont le conducteur, qui a perdu connaissance.

Ce dernier, un jeune homme de 19 ans, était jugé vendredi en comparution immédiate car il n’a pas le permis de conduire. Dans le box, Maxime L. peine à rester en place et a des difficultés d’élocution. À ses problèmes psychiatriques s’ajoute un parcours de vie difficile. « Un réprouvé », résumera son avocat. Me Jean-Yves Moyart insiste sur l’extrême isolement, brossé en deux réparties par Maxime L. juste avant : « Ma mère m’a mis dehors le jour de mes 18 ans » ; « mercredi, quand mon père a su que j’étais dans le coma, il a dit aux médecins qu’il n’en avait rien à foutre ».

« Personne n’en a plus rien à foutre de moi. »

 Maxime L. roule sur les magistrats des yeux apeurés. Il a fait plusieurs foyers d’hébergement, a usé plusieurs juges des enfants en conservant néanmoins un casier judiciaire vierge. La procureure lui reproche une accumulation de délits ces derniers mois. « Pourquoi ? », lui demande le juge Bertrand Pagès. « Je m’en fous de tout. Personne n’en a plus rien à foutre de moi », réplique le jeune homme. Mercredi, il conduisait une voiture volée prêtée par un copain. « Il ne le savait même pas. Il s’est endormi au volant car il travaille au black. Toute la journée, il empile des parpaings dans une brouette. » La procureure Marie-Ève Brunet avait requis huit mois d’emprisonnement. Le tribunal a assorti quatre de ces huit mois d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant trois ans.
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